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Au départ du Tour de France en 2017

La renommée de la formation Wanty-Groupe Gobert grimpait en flèche en 2017, quand elle a reçu une des fameuses wild cards attribuées par les organisateurs du Tour de France. Cette première participation à la Grande Boucle marquait un sérieux tournant dans l’équipe. Elle lui a permis de franchir un palier énorme.

« On dit toujours qu’un coureur n’est pas coureur s’il n’a pas couru le Tour de France. C’est vrai aussi pour une équipe. Le Tour a changé notre vie. La façon dont on y a roulé aussi. On a su créer de la confiance au niveau d’ASO, qui nous avait invités auparavant pour des courses comme le Critérium du Dauphiné ou Paris-Roubaix. Mais là, au Tour de France, il fallait assumer. Et nous l’avons fait. Je me souviens qu’après l’euphorie de notre sélection, j’étais quand même un peu inquiet. Je me demandais ce que nous allions y faire ! On ne savait pas ce que c’était, une course de trois semaines. On ne connaissait pas non plus la pression médiatique typique du Tour de France, avec ses milliers de personnes au pied du bus de l’équipe… Mais Hilaire van der Schueren m’a rapidement rassuré. Il m’a dit : ‘JF, ne t’inquiète pas : on va être à l’attaque quand il faut et ASO sera content’. »

Et c’était le cas dès la première étape en ligne de ce Tour de France 2017, le deuxième jour, après le prologue de Düsseldorf. Avec une échappée entre la ville allemande et Liège, animée par leur coureur Yoann Offredo, qui a décroché le prix de la combativité.

« Voir un de nos coureurs monter sur le podium du Tour de France, au son de la cérémonie protocolaire, c’était vraiment fort. On avait réussi nos débuts. On parlait de nous comme la petite équipe belge sympa, avec des gars gentils aux interviews, souriants, qui donnent leur bidon… Nous étions fiers de notre première participation et de voir l’ensemble de notre effectif rejoindre Paris au bout de ces trois semaines intenses. Une belle première, marquée par plusieurs résultats. Dont une troisième place dans une étape décrochée par notre grand espoir français, Guillaume Martin, vingt-troisième du classement général final. »

Après ce premier Tour de France réussi, l’équipe de Jean-François Bourlart y était à nouveau invitée en 2018. La formation belge a misé à nouveau sur des échappées et sur son grimpeur français Guillaume Martin, qui termine à la vingt-et-unième place à Paris. Il a encore fait mieux un an plus tard, quand il s’est hissé au douzième rang de la course au maillot jaune

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