L’arrivée de Jean-François Bourlart en 2001
Le manager général Jean-François Bourlart arrive dans la structure en 2001. Après avoir roulé quelques années aux côtés de Yves Lessens et Jean-Marc-Rossignon, il décide de rejoindre ses amis cyclistes dans l’organisation du VC Ath.
« C’était un peu par hasard, lors d’un repas à Arbre. Jean-François avait fait des courses cyclistes quelques années auparavant. Il était plus jeune qu’Yves et moi, mais il avait roulé avec nous. Comme nous, il aimait vraiment le vélo. Yves Lessens lui a demandé lors de ce repas s’il voulait nous donner un coup de main au Vélo Club d’Ath. Il a accepté. Il est venu et il a bien aimé l’ambiance. Comme il se consacrait à ses études d’ingénieur, il était moins présent dans le vélo mais il avait envie de revenir dans le milieu. Très vite, il a amené des sponsors. »
Jean-Marc Rossignon Tweet
« Je les entends encore me dire : ‘Viens avec nous, tu connais des sociétés, des sponsors potentiels.’ C’est comme ça que je suis arrivé dans le club. Pour les aider à trouver des budgets pour l’équipe. Je me suis directement dit que j’irais voir Hubert Gobert et son frère Ghislain, des magasins Storez. J’avais commencé ma carrière dans le commerce de produits pétroliers, chez Petrofina, société devenue ensuite Total Energies. Je connaissais bien Hubert, je savais qu’il aimait le sport et que son frère était un passionné de cyclisme. En sortant de là, j’avais un premier petit budget… »
Jean-François Bourlart Tweet
Hubert Gobert sponsorisait déjà l’équipe en 2001. Un an plus tard, elle change son nom pour devenir Team Storez-VC Ath. L’entreprise, qui s’appelle désormais Gobert Matériaux, n’a jamais quitté la structure. Partenaire-titre jusqu’en 2022, elle occupe toujours une position centrale sur le maillot, et une tunique spéciale en son honneur est même portée par les coureurs sur le Tour de France 2023.
« Mais ce n’est pas le sponsor le plus ancien de notre équipe : là, il s’agit de Michel Debève et de son épouse Catherine de la société Liégeois-Allary. Ce sponsor était déjà là avant mon arrivée et il est toujours avec nous aujourd’hui. »
Jean-François Bourlart Tweet
« C’était vraiment un club de jeunes, avec des gamins, des amateurs. On s’amusait bien aux kermesses. On essayait de les gagner le samedi, le dimanche et parfois le mercredi. À cette époque, on ne se posait pas encore de questions par rapport à la suite, à l’avenir de notre structure. On ne savait pas encore trop où on allait. »
Jean-François Bourlart Tweet
« On n’avait par exemple pas de camion, les coureurs se changeaient dans les voitures quand nous participions aux interclubs, détaille Yves Lessens. Ils se lavaient avec des bidons d’eau, on prévoyait des thermos d’eau chaude quand il faisait froid… C’était la belle époque ! Ce n’est que plus tard que nous avons acheté un camion. L’ancien de l’équipe Jartazi. »
Yves Lessens Tweet