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Résumé 2022 (1/3) – « Une préparation minutieuse rapidement récompensée »

Au cours de la saison 2021, sa première au sein du World Tour, l’équipe Intermarché-Wanty-Gobert s’est métamorphosée. Taco van der Hoorn a donné l’impulsion avec sa victoire d’étape au Tour d’Italie, la première pour l’équipe de Jean-François Bourlart sur un Grand Tour. 

Les performances de la formation wallonne sont ensuite allées crescendo, avec en point d’orgue les neuf jours vêtus du maillot rouge de leader sur le Tour d’Espagne et une médaille d’argent historique du nouveau venu Biniam Girmay lors des Mondiaux de Louvain. 

Pour la saison 2022, le défi de l’équipe Intermarché-Wanty-Gobert était de confirmer, avec en fil rouge la  mission de conserver sa licence World Tour. Elle entamait la nouvelle saison à la dix-septième place du classement UCI, soit juste au-dessus de la zone de relégation.

JANVIER – FÉVRIER – Débuts tonitruants

Pour la première fois, l’équipe avait préparé sa saison avec deux rassemblements en Belgique axés sur la performance et deux camps d’entraînement dans la province espagnole d’Alicante. 

C’est d’ailleurs sur le sol espagnol que la World Team a entamé son programme de compétitions en fin janvier. Dès le deuxième jour de course, Biniam Girmay ouvre le compteur en remportant un sprint massif sur le Trofeo Alcúdia. 

L’ancien champion d’Europe Alexander Kristoff enchaîne les places d’honneur avant de concrétiser à son tour sur la Clásica de Almería le 12 février, sa toute première victoire en Espagne, récompensant le travail du train de sprint construit autour de lui. 

« Notre priorité absolue pour 2022 était le maintien de notre licence World Tour pour les trois prochaines saisons. C’est pourquoi nous avons longuement travaillé avec la direction sportive en coulisses pour planifier soigneusement notre programme. Gagner en début de saison faisait partie de notre stratégie pour insuffler de la motivation à nos coureurs. Nous avons été immédiatement récompensés avec la victoire de Biniam Girmay. Alexander Kristoff a confirmé peu de temps après à Almeria que nous avions pris la bonne décision de l'accueillir dans notre équipe. La saison a démarré de façon idéale. »

Les grimpeurs de la World Team ont quant à eux débuté sur le Tour d’Oman. Jan Hirt a triomphé sur l’étape reine au sommet de la Montagne Verte, son premier succès depuis 2016. Entouré d’une solide équipe, le Tchèque a pu entériner la victoire au classement général. 

Fin février, la campagne des classiques flandriennes s’est ouverte par une huitième place pour Andrea Pasqualon sur l’Omloop Het Nieuwsblad suivie le lendemain par une dixième place de Taco van der Hoorn à Kuurne-Bruxelles-Kuurne, au terme d’une échappée monstrueuse reprise à seulement 50 mètres de la ligne.

« Un autre objectif cette saison était d’améliorer nos prestations dans les courses à étapes, une ambition que Jan Hirt a pu concrétiser immédiatement sur le Tour d’Oman. Ce fut une agréable surprise de le voir sur la plus haute marche du podium, même si nous connaissions ses capacités après sa performance exceptionnelle sur la Vuelta 2021. Jan est l’un de nos coureurs ayant suscité l’intérêt des meilleures équipes du monde, ce qui est un beau compliment pour notre équipe. »

MARS – AVRIL : Une campagne des classiques historique

La formation wallonne s’est illustrée à l’attaque sur le Grand Prix Samyn, la première épreuve sur ses terres, par l’intermédiaire de Loïc Vliegen qui a obtenu son troisième top 5 en trois semaines. Autre coéquipier exemplaire, Simone Petilli s’est surpassé sur les Strade Bianche en terminant neuvième, soit le meilleur résultat de l’équipe sur l’épreuve. 

À Paris-Nice, Biniam Girmay s’est mesuré face aux meilleurs coureurs du monde et s’est emparé du maillot blanc de meilleur jeune à l’issue de l’étape d’ouverture. Deux semaines plus tard, il termine douzième de Milan-San Remo, son tout premier Monument. Il y retrouve Alexander Kristoff, avec qui il va découvrir les classiques pavées, entouré d’une équipe expérimentée. 

Le coureur érythréen marque les esprits sur la Classique E3-Harelbeke, parvenant à suivre les meilleurs coureurs sur les mythiques secteurs des Monts des Flandres qu’il découvre. Il achève la course en cinquième position, dans le premier groupe de poursuite derrière le duo Wout Van Aert et Christophe Laporte. 

« L'image de Biniam Girmay sur la Paddestraat restera gravée dans ma mémoire pendant longtemps. Il était aérien, il ne sentait pas le pavé, il était avec les meilleurs aux côtés de Wout Van Aert et Christophe Laporte. Il ne s’est pas retourné lorsqu’il est arrivé aux avant-postes avant de tourner à gauche. Découvrir les obstacles les plus difficiles des Flandres est une source d’amusement pour lui. Pour nous, il était évident que nous avions sous la main un coureur exceptionnel. Ce moment a confirmé la conviction qui était la mienne, celle de voir un jour Biniam s’imposer sur une classique. »

Quelques minutes après l’arrivée de l’E3 Classic, la direction sportive fait le choix, en concertation avec Girmay, de l’aligner sur Gand-Wevelgem le surlendemain afin de renforcer l’équipe autour d’Alexander Kristoff, alors qu’il était prévu de boucler sa première partie de saison sur la Roue Tourangelle.

Ce choix stratégique s’est traduit par une prédominance collective de l’équipe Intermarché-Wanty-Gobert dans la finale. Suite à une attaque à 25 kilomètres de l’arrivée, Girmay s’isole au sein d’un quatuor avec Laporte, Jasper Stuyven et Dries Van Gestel, qui finit par se jouer la victoire au sprint. Premier à lancer son effort, Girmay franchit la ligne en vainqueur et entre dans l’Histoire en devenant le premier coureur africain à remporter une grande classique, quelques jours avant ses 22 ans.

« Gand-Wevelgem est la course qui a transformé notre équipe. Exactement six ans après la disparition de Antoine Demoitié sur cette épreuve le 27 mars 2016, notre jeune Biniam Girmay provoque une révolution brutale dans le développement de notre équipe. Les choses sont soudainement allées très vite avec Biniam Girmay, devenu la nouvelle sensation du cyclisme. Pour notre équipe, Gand-Wevelgem restera à jamais la course de toutes les émotions. »

Sur le Tour des Flandres, Alexander Kristoff accroche un huitième top 10 en onze participations après un raid de 200 kilomètres de Taco van der Hoorn dans l’échappée. Un présage pour ce qui allait suivre trois jours plus tard sur le Grand Prix de l’Escaut, où le Norvégien décroche la première victoire en solitaire de sa carrière professionnelle au terme d’une course tactique, marquée par les bordures et dans des conditions météorologiques difficiles. 

Le noyau des classiques va démontrer toute sa force collective sur Paris-Roubaix, avec pas moins de six coureurs de l’équipe Intermarché-Wanty-Gobert parmi les 23 premiers : Tom Devriendt (4ème), Adrien Petit (6ème), Alexander Kristoff (12ème), Taco van der Hoorn (16ème), Andrea Pasqualon (19ème), Baptiste Planckaert (23ème) et Kévin Van Melsen (56ème).

« Ma famille était en deuil suite au décès de mon père, le plus grand supporter de notre équipe. Ensemble à la maison, nous regardions Paris-Roubaix devant télévision jusqu'à ce ma mère me dise : ‘rends-toi à Roubaix, ta place est sur le parcours’. Nous avions mis toute notre énergie dans la préparation de notre course préférée, avec plusieurs reconnaissances et de nombreux tests matériel. Voir nos coureurs arriver au vélodrome, c’était magique. Cela m’a rendu particulièrement fier. »

Sur le Tour du Sicile, les grimpeurs Louis Meintjes et Domenico Pozzovivo obtiennent leur premier podium pour l’équipe wallonne. Quinten Hermans fait de même au niveau World Tour sur le Tour du Pays basque, avant de réaliser un exploit sur Liège-Bastogne-Liège trois semaines plus tard. En terminant deuxième de la Doyenne derrière Remco Evenepoel et devant Van Aert, Hermans décroche le premier podium de l’équipe sur un Monument. 

« Voir Quinten Hermans devancer entre autres Wout Van Aert pour la deuxième place, c’était un nouveau témoignage de la qualité de notre collectif. Cette fois, avec un élément qui a grandi grâce à notre projet de cyclo-cross. La Cellule Performance veille à élever le niveau de forme des coureurs en fonction de leurs objectifs personnels et des courses qu’ils affectionnent. Notre planification permet d’aligner une équipe avec un ou deux leaders sur chaque course, prêts physiquement et mentalement, entourés de coéquipiers qui ont pour mission de travailler pour eux ou de préparer leurs échéances futures. De cette façon, nous créons des opportunités pour tous les coureurs et notre collectif reste compétitif tout au long de la saison. La performance de Quinten Hermans à Liège-Bastogne-Liège démontre aussi la polyvalence de notre Cellule Performance, car même avec un programme spécifique de cyclocross notre staff a su préparer Quinten à cet objectif important. »

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