Ce dimanche, Intermarché-Wanty retrouve la classique de Paris-Roubaix avec l'ambition de décrocher un nouveau résultat de référence, après ses quatre top 10 sur les trois dernières éditions de l’Enfer du Nord. C’est pourquoi la formation wallonne de Jean-François Bourlart prend le départ avec une sélection expérimentée et deux débutants.
Le troisième Monument de la saison présente un parcours de 259 kilomètres dont 55 au revêtement pavé. Depuis le départ de Compiègne vers 11h00, il faut parcourir près de 100 kilomètres avant de rencontrer les premiers pavés. Plusieurs nouveaux secteurs ont été ajouté cette année, ce qui durcit notamment l’approche de la Trouée d’Arenberg, classée cinq étoiles. Les deuxième et troisième secteurs pavés réputés les plus difficiles, de Mons-en-Pévèle et du Carrefour de l’Arbre, se situent respectivement à 50 kilomètres et 17 kilomètres de l’arrivée. Après ce dernier, il reste encore trois secteurs jusqu’à l’arrivée emblématique au vélodrome de Roubaix.
La sélection de sept hommes a effectué une reconnaissance des trente secteurs ce jeudi et vendredi, sous la direction de Aike Visbeek, Bart Wellens et Franky Van Haesebroucke, et en compagnie des jeunes Wanty-NIPPO-ReUz qui préparent l’épreuve Espoirs. À l’occasion, tous les vélos Cube Litening C:68X Aero et les vélos de réserve ont été équipés de pneus tubeless Hutchinson Racing Lab Blackbird All-Season 32 mm et de nouvelles guidolines Prologo Onetouch 3D.
Le régional Adrien Petit, qui a réalisé son meilleur résultat sous les couleurs Intermarché-Wanty avec une sixième place en 2022, participe à l’Enfer du Nord pour la treizième fois de sa carrière. Laurenz Rex (9ème en 2023) et Jonas Rutsch (11ème en 2021) disputeront leur troisième Monument de la saison, tout comme Biniam Girmay qui lui découvre Paris-Roubaix au même titre que Roel van Sintmaartensdijk. Avec respectivement quatre et sept participations, Taco van der Hoorn et Gijs Van Hoecke viennent eux aussi greffer leur expérience à la sélection.
« Paris-Roubaix est la course pour laquelle je me suis préparé depuis l’hiver. De toutes les classiques, c’est sans doute celle qui me correspond le plus. C’est aussi une épreuve mythique, je sens la tension monter mais l’envie aussi. L’atmosphère de ce Monument est incomparable, avec les fans, la sensation si particulière sur les pavés, la distance. Je me souviens de mon top 10 en 2023. Pour ma deuxième participation, c’était une surprise d’être déjà aussi performant même si j’avais travaillé dur pour y parvenir. L’an dernier, j’ai chuté deux fois et je n’ai pas pu me mêler à la finale. Mon objectif sera donc d’éviter cela et d’atteindre à nouveau le top 10. Je sais que ma forme est bonne et je m’en sens capable, sur mes dernières courses je termine entourés de prétendants pour dimanche. C’est toujours une bonne idée d’anticiper sur Paris-Roubaix, surtout face aux cadors du peloton qui se partagent les victoires. Mais pour gagner l’Enfer du Nord, il faut de la chance et c’est doute la course où il est le plus difficile de prédire le vainqueur. »
« C’est la première fois depuis l’épreuve Espoirs en 2019 que je retrouve les pavés de Paris-Roubaix et ses sensations si particulières. Les reconnaissances se sont bien déroulées, nous avons un excellent matériel et j’ai pu traverser les secteurs de façon confortable. Bien sûr, je m’attends à ce que ce soit une autre histoire dimanche dans un peloton fourni où il faudra se battre pour les positions. J’ai hâte, cela fait longtemps que j’envisageais de participer à l’Enfer du Nord et ce dimanche le bon moment est venu. Beaucoup de facteurs peuvent influencer le résultat, j’espère avant tout avoir le plus de chance possible, éviter les chutes et les incidents mécaniques. Je sais que ma condition est bonne. J’ai aussi hâte de goûter à la ferveur de Paris-Roubaix avec les nombreux supporters sur les secteurs, dont les fans érythréens qui seront présents en nombre comme à chaque course pour nous soutenir, moi et mon équipe. »
« J’ai hâte de retrouver Paris-Roubaix, le Monument qui me correspond le mieux, où je peux envisager un bon résultat sans devoir nécessairement anticiper. J’en veux pour preuve ma seizième place en 2022, l’année de ma dernière participation. D’ordinaire, il faut beaucoup d'énergie pour se lancer dans l'échappée matinale sur Paris-Roubaix, mais par le passé des coureurs comme Matthew Hayman ou Johan Vansummeren ont démontré que cela peut mener à la victoire. Quelle que soit notre stratégie ce dimanche, j'ai tout mis en œuvre dans ma préparation pour être au rendez-vous dans les meilleures dispositions. Avec notre responsable matériel Mikey Van Kruiningen et les experts de Hutchinson, nous avons testé les nouveaux pneus Racing Lab Blackbird All-Season de 32 mm dans la forêt de Wallers. J'ai parcouru le secteur à neuf reprises, à chaque fois avec une pression de pneu différente jusqu’au vélodrome de Roubaix. En plus de cela, j'ai reconnu seul les premiers secteurs et participé aux reconnaissances collectives ce jeudi et vendredi. Ensemble avec l’équipe, nous avons profité des conditions idéales, avec une approche à la fois ludique et sérieuse nous nous sommes lancé des défis sur les pavés. On est prêts à faire briller le maillot Intermarché-Wanty dans la poussière de Roubaix ce dimanche. »
