GIRO D'ITALIA

Intermarché-Wanty avec plusieurs fers de lance

Ce vendredi 9 mai, Intermarché-Wanty entame le cinquième Tour d’Italie de son histoire avec une Grande Partenza exceptionnelle à Dürres, en Albanie. Sur leur chemin qui les mènent vers la capitale Rome au 1 juin, la sélection dirigée par Dimitri Claeys et Bart Wellens sera confrontée à un parcours de 21 étapes réparties en deux contre-la-montre individuels, six étapes plates, huit vallonnées et cinq étapes de montagne, dont trois arrivée au sommet.

PARCOURS

La Grande Partenza de trois jours en Albanie s’annonce intense, avec 1 900 et 3 000 mètres de dénivelé à conquérir respectivement lors de la première étape vers Tirana et de la troisième étape autour de Valona. Le contre-la-montre individuel du deuxième jour dans les rues de la capitale est long de 13,7 kilomètres et comprend une montée catégorisée.

Après une journée de transfert vers l’Italie le lundi 12 mai, le premier sprint massif est attendu à Lecce pour la quatrième étape. Le Giro passe ensuite par les arrivées de Matera et de Naples avant la première arrivée en montée le septième jour sur les pentes de Tagliacozzo (12 km à 5,6 %). Une deuxième journée à travers les Abruzzes, région natale du partenaire viticole italien Vini Fantini, rapproche les coureurs de la Toscane, où une étape spectaculaire sur les graviers avec cinq « sterrati » est au menu le dimanche 18 mai. Un parcours de 20 km de routes non goudronnées mène le peloton sur le même final que les Strade Bianche vers la Piazza del Campo à Sienne.

Au lendemain du second jour de repos le lundi 19 mai, un contre-la-montre individuel plat de 28 kilomètres entre Lucques et Pise ouvre la deuxième semaine. Immédiatement, une autre étape de montagne se profile avec une arrivée à Castelnovo ne’ Monti. Trois étapes de transition conduisent ensuite le peloton à la première confrontation avec les Alpes, la quinzième étape vers Asiago où figure la montée du mythique Monte Grappa (25km à 5,7%).

Fidèle à sa réputation, le Giro propose une troisième exigeante avec pas moins de quatre étapes de haute montagne, dont deux arrivée au sommet. La seizième étape se termine par une longue montée jusqu’au sommet de San Valentino di Brentonico (18km à 6,2%). Le lendemain, le Passo del Mortirolo (12,7% à 7,6%) se profile sur le parcours en route vers l’arrivée à Bormio. L’étape reine de cette édition arrive l’avant-dernier jour, avec la montée du Colle delle Finestre (18,4 km à 9,2%), la Cima Coppi avec un sommet à 2178 mètres et des routes en partie non goudronnées, suivie d’une arrivée en montée à Sestrières. Traditionnellement, le Giro se conclut par un critérium à travers les rues historiques de la capitale Rome.

SELECTION

Le Sud-Africain Louis Meintjes se prépare pour son dix-neuvième Grand Tour, fort de cinq top 10 dans les classement généraux dont une septième place de référence sur le Tour de France. C’est la troisième fois qu’il dispute le Giro, mais la toute première sous le maillot Intermarché-Wanty.

Le sprinteur belge Gerben Thijssen découvre le Giro, entouré d’hommes d’experience pour l’emmener avec Gijs Van Hoecke et Dion Smith, mais aussi Taco van der Hoorn qui retrouve l’épreuve pour la première fois depuis sa brillante victoire lors de l’édition 2021 au terme d’une formidable échappée à Canale. 

Un trio transalpin complète la sélection avec Francesco Busatto, originaire de Bassano del Grappa au départ de son premier Grand Tour, en plus des grimpeurs lombards Simone Petilli et Kevin Colleoni, qui évolueront sur leurs terres lors de la dix-huitième étape.

« Notre sélection de huit coureurs pour ce Giro d'Italie comprend plusieurs fers de lance, chacun avec des objectifs spécifiques sur des terrains différents. Louis Meintjes et Taco van der Hoorn ont tous deux déjà fait leurs preuves avec Intermarché-Wanty sur un Grand Tour. Avec Taco, nous avons identifié les étapes propices aux échappées, dès le départ en Albanie. Quant à Louis, nous nous concentrons sur la dernière semaine car c’est généralement là où il brille le plus et où il aura des opportunités pour faire la différence. Nous avons confiance en lui et collectivement, nous devons le soutenir au mieux et le maintenir dans la course jusqu'aux Alpes. Les grimpeurs Simone Petilli et Kevin Colleoni joueront un rôle crucial dans cette mission. Il faut s’attendre à une lutte encore serrée au classement général d'ici là. » « Nous investissons également dans le développement de deux jeunes coureurs rapides, Gerben Thijssen et Francesco Busatto, pour qui ce Giro pourrait marquer une étape importante dans leur carrière. Gerben pourra compter sur un train de sprint expérimenté, composé de Gijs Van Hoecke et Dion Smith, pour exploiter au mieux les opportunités de sprint. Il a su bien se préparer et l'expérience acquise lors de ses débuts sur le Tour de France, alliée à sa sérénité, pourrait être la clé du succès. Francesco Busatto aura de nombreuses finales qui devraient lui convenir pour son premier Grand Tour. Il aura l'occasion de mettre en valeur ses solides performances des classiques d'automne 2024 à un niveau supérieur. » « La préparation pour ce Giro a été intensive, tant sur le plan sportif que technique. Avec nos entraîneurs, nous avons organisé un stage d'entraînement en altitude dans la Sierra Nevada. De plus, nos partenaires nutrition et vestimentaires nous ont apporté un soutien optimal pour faire face à toutes les conditions météorologiques. Avec nos partenaires techniques, nous avons accordé une attention particulière à l'étape sur gravier, fort de notre succès à Paris-Roubaix. C'est sans doute la préparation la plus complète pour un Grand Tour que nous ayons réalisée en collaboration étroite avec nos partenaires. On espère que cet investissement portera ses fruits au cours des trois prochaines semaines. »

« C’est avec beaucoup de motivation que j’effectue mon retour sur le Giro pour la première fois depuis 2020. C’est un changement qui fait du bien après la routine en place depuis plusieurs saisons, focalisées sur le Tour de France. J’ai donc adapté ma préparation, avec un début de saison plus chargé et je sens que la condition s’améliore. Mes sensations sur le Giro d’Abruzzo étaient positives, hormis la météo défavorable sur l'étape reine. Après avoir aidé Georg Zimmermann à remporter le général, j’ai suivi un stage en altitude intense avec l’équipe à Sierra Nevada. Je me sens bien préparé pour mon troisième Giro. Mes précédentes expériences n'étaient pas idéales car je n'étais pas en pleine forme, mais je suis déterminé à changer cela cette année. Mon objectif est d'être actif en tête de course sur plusieurs étapes et de briller en échappée et potentiellement au classement général. Si la météo le permet, je pense pouvoir prétendre à la lutte pour le classement général. Le Giro et la Vuelta offrent une dynamique différente que sur le Tour, car la course est plus ouverte et offre des opportunités aux coureurs sans rôle prédéfini. Le déroulé est moins prévisible, soit il encourage ou rend plus difficile de prendre l’échappée. Au-delà de la course, j'ai hâte de découvrir la diversité des paysages italiens et la Grande Partenza unique en Albanie, une région que je n'ai pas encore visitée. »

« Mes débuts sur le Giro seront aussi ma première course en Italie depuis le Giro Next Gen de 2018. Cela me rappelle de bons souvenirs, j’avais terminé deuxième de l'étape jusqu'à Forli avant de remporter peu après le titre de champion de Belgique Espoirs. Ces expériences positives me motivent encore plus pour me lancer dans le grand bain, surtout après le report de mes débuts sur le Giro l'année dernière à cause de ma chute au Grand Prix de l'Escaut. Ce serait un rêve de lever les bras dès mes débuts, sur l'une des étapes réservées aux sprinteurs et qui me conviennent parfaitement. Cela représenterait une phase importante dans ma carrière, vers le sommet du classement international des sprinteurs. Je sais pouvoir compter sur des coéquipiers expérimentés. Mon mon poisson-pilote Gijs Van Hoecke, avec qui j'ai préparé le Giro lors d'un stage en Espagne, Dion Smith récent vainqueur de la Volta NXT Classic, et aussi Taco van der Hoorn et son gros moteur, ce trio me sera d’un soutien crucial pour réaliser mon ambition de podium. Personnellement, je me sens beaucoup plus fort et expérimenté depuis mes débuts sur le Tour de France en 2024. Et l’hiver dernier, nous avons bâti sur cela pour être encore mieux préparé physiquement aux conditions exigeantes d’un Grand Tour. »

« Ma victoire d'étape sur le Giro en 2021 reste le point culminant de ma carrière, c'est l'exploit auquel les gens m’associent le plus, notamment sur le podium des présentations d’équipe. C'est ce qui la rend encore plus spéciale. Gagner une étape sur un Grand Tour est unique, et je suis fier d'y être parvenu. Je reviens pour la première fois, car les changements de calendrier des classiques en mai ont permis d'ajouter le Giro à mon programme. J'en suis ravi, car les opportunités pour les attaquants sont nombreuses. Certaines étapes taillées pour les échappés semblent un peu trop difficiles pour moi sur le papier, comme l'étape sur terre vers Sienne, mais cela ne m'empêche pas d'essayer. J'ai également une bonne idée des journées où je souhaite jouer un rôle de soutien pour nos leaders Gerben Thijssen et Louis Meintjes. Avec notre équipe bien équilibrée, nous pouvons nous illustrer sur tous les profils. J’ai pu suivre une bonne préparation, sous la direction de mon entraîneur et de nos diététiciens sportifs, et je suis prêt à porter les couleurs Intermarché-Wanty à l’attaque. »

« Mon premier Giro s’annonce très spécial et incroyablement excitant. Enfant, je n'ai jamais manqué une étape à la télévision. L’ambiance du Giro est tout simplement unique, et j'imagine déjà la foule le long des routes. Les étapes 13 et 15 ont une signification particulière pour moi car elles traversent ma région natale, où j'ai construit mon camp d'entraînement au fil des ans. J'ai la chance de faire partie d'une équipe expérimentée pour mon premier Grand Tour. C'est un groupe formidable, et j'ai hâte d'apprendre de mes coéquipiers. Ils ont insisté sur l'importance de veiller à conserver l'énergie. Je vais me concentrer sur les étapes où nous pouvons exceller collectivement, et celles où j'ai potentiellement de bonnes chances. Dimitri Claeys et moi avons déjà identifié les étapes clés sur lesquelles je peux me focaliser et d'autres où je dois économiser mes forces. Notre stage en altitude à Sierra Nevada était parfait : une région magnifique et une excellente compagnie, ce qui a fait passer le temps à toute vitesse. L'entraînement s'est déroulé sans accroc, j'ai puis suivre le plan de mon entraîneur Christophe Prémont, en veillant à ne pas trop forcer en altitude. Je me sens prêt pour être dans d’excellente dispositions au départ du Giro. »

RESULTS

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