Intermarché-Circus-Wanty se présentera au départ de La Vuelta avec l'ambition de conquérir une victoire d'étape pour la troisième année consécutive. Ce samedi 26 août, la World Team entame le troisième Grand Tour de la saison à Barcelone en vue de rallier Madrid le dimanche 17 septembre.
PARCOURS
Dix des vingt-et-une étapes présentent une arrivée en altitude, dont les sommets du mythique Tourmalet (Pyrénées) et de L’Angliru (Asturies). Les 3153 kilomètres sont répartis en sept étapes de montagne, six étapes de moyenne montagne, six étapes de plaine dont deux avec une arrivée en montée, un contre-la-montre individuel et un chrono par équipe.
Comme l’édition 2022, le premier maillot rouge sera décerné à l’issue d’un contre-la-montre par équipes de 14,6 kilomètres dans le centre de Barcelone. Le peloton prend la direction d’Andorre pour la première arrivée au sommet à la station de ski d’Arinsal (3ème étape), l’une des cinq arrivées inédites de cette édition.
Retour ensuite vers la Catalogne pour deux arrivées difficiles à Javalambre (6ème étape) et Xorret de Catí (8ème étape), suivies par une autre arrivée au sommet en Murcie, à Caravaca de la Cruz (9ème étape). Les coureurs feront un transfert vers Valladolid pour observer le premier jour de repos et reprendre par un contre-la-montre individuel plat de 25 kilomètres.
La Vuelta retrouve immédiatement de la hauteur avec trois grosses journées dans les Pyrénées et des arrivées au sommet à La Laguna Negra (11ème étape), au Col Tourmalet (13ème étape) et à Larra-Belagua (14ème étape). L’étape vers le Tourmalet voit les coureurs franchir la frontière française pour emprunter le Col d’Aubisque, puis celui de Spandelles avant de rejoindre le géant des Pyrénées qui trône à 2115 mètres d’altitude.
Après la deuxième journée de repos du 11 septembre, le peloton rejoint la côte cantabrique avant de rencontrer les pentes du redoutable L’Angliru (12km à 10%, 17ème étape) et enfin la dernière arrivée au sommet de cette édition à La Cruz de Linares (18ème étape). Avant la traditionnelle arrivée à Madrid promise aux sprinteurs, la vingtième étape propose un parcours de classique avec 4000 mètres de dénivelé sur 208 kilomètres, soit la plus longue étape de cette Vuelta.
SELECTION
Vainqueur d’étape et porteur du maillot rouge lors de la première participation d’Intermarché-Circus-Wanty au Tour d’Espagne en 2021, Rein Taaramäe fait partie de la sélection pour la troisième saison consécutive et entame ainsi son dix-neuvième Grand Tour. Autre figure expérimentée du groupe, le champion du monde Rui Costa sera au départ de son seizième Grand Tour dans un pays où il s’est imposé trois fois cette saison, et qui a récemment obtenu le meilleur résultat de sa carrière sur la Clasica San Sebastian.
Le sprinteur Belge Gerben Thijssen, vainqueur de trois classiques belges cette saison, participera pour la troisième fois au Tour d’Espagne, épaulé par ses fidèles du train de sprint Boy van Poppel, Julius Johansen et Hugo Page. Le Néerlandais van Poppel, huit Grand Tour à son actif, endossera le rôle de poisson-pilote. Le Danois Johansen avait marqué les esprits l’an dernier en concluant son premier Grand Tour par un numéro dans les rues de Madrid.
Deux coureurs effectueront leur premier Grand Tour, à savoir les jeunes Rune Herregodts et Hugo Page. Herregodts s’est distingué au plus haut niveau cette saison avec un podium d’étape sur le Critérium du Dauphiné et une médaille de bronze au championnat de Belgique contre-la-montre, tandis que Page vient tout juste de remporter sa première victoire chez les pros sur le Tour du Limousin.
Auteur d’un début de saison exceptionnel, le Belge Kobe Goossens a décroché ses deux premiers succès chez les pros en Espagne au mois de janvier. Le grimpeur entame sa deuxième Vuelta et retrouve la compétition depuis le Tour de Romandie il y a quatre mois, libéré des problèmes de santé qui l’ont empêché de disputer le Tour de France, au même titre que son compatriote Herregodts. Ces huit coureurs seront dirigés par Valerio Piva et Pieter Vanspeybrouck.
« L’objectif principal pour notre troisième Vuelta est de remporter une étape, comme nous l’avons fait les deux années précédentes. Pour cela, nous avons assemblé une sélection équilibrée entre la jeunesse et l’expérience. Avec Rui Costa, Kobe Goossens, Rune Herregodts et Rein Taaramäe, nous avons quatre éléments offensifs capables de réaliser notre ambition en moyenne montagne, ils l’ont prouvé. Avec Gerben Thijssen, nous avons l'un des sprinteurs les plus rapides du peloton. Son train se concentrera sur toutes les opportunités de sprint possibles et l’aidera à passer les étapes difficiles. » « Rui Costa sera au départ dans de bonnes dispositions, il a démontré qu’il a profité du Tour de France avec une récente 8ème place sur la Clásica San Sebastian. Rein Taaramäe s’est aussi bien préparé et sera, une fois de plus, d'une grande valeur pour notre équipe. Nos deux coureurs expérimentés joueront un rôle clé, sur et en dehors du vélo, pour guider nos plus jeunes éléments à travers ces trois semaines. » « Après une longue période marquée par des problèmes de santé, Kobe Goossens produit à nouveau des performances prometteuses à l’entraînement. Nous sommes très heureux de le retrouver, prêt à reprendre la compétition sur cette Vuelta pour faire briller les couleurs de l'équipe à l’offensive. Rune Herregodts a prouvé au Critérium du Dauphiné qu'il était capable de réaliser de grandes choses au plus haut niveau. Il pourra compter sur la confiance et le soutien total de l’équipe pour s’exprimer sur les étapes qu’il a lui-même identifiées comme des opportunités. »
« Notre groupe de grimpeurs jouira de beaucoup de liberté pour courir offensivement, car malheureusement nous devons composer sans notre leader pour le général Louis Meintjes. C'est un sérieux coup dur, Louis était notre vainqueur d'étape l’an dernier, mais sa récente fracture de la clavicule subie sur le Tour de France ne lui permet pas de s’aligner en forme. Je suis convaincu que nous le verrons briller dans les classiques difficiles en cette fin de saison. » « Pour les purs sprinteurs comme Gerben Thijssen, il faudra peut-être attendre la septième étape pour avoir une première chance d’un sprint massif. Avec Boy van Poppel, Julius Johansen et Hugo Page, il peut compter sur trois coureurs pour l’emmener, en qui il a totale confiance. Quelques jours avant premier Grand Tour, Page a reçu un énorme boost de confiance grâce à sa première victoire professionnelle au Tour du Limousin. Hugo est un sérieux atout en cas de sprint groupé sur un parcours plus vallonné. »
« J'ai préparé ce Tour d'Espagne avec l'ambition de gagner une étape, comme il y a deux ans. Je me sens un peu plus frais et plus fort qu'à la veille des deux éditions précédentes, grâce à une préparation un peu moins intensive. Mon ambition personnelle est aussi le grand objectif de l’équipe. Depuis plusieurs mois, nous faisons face à une vague de malchance. C’est aussi le cas au départ de cette Vuelta, avec l'absence de nos leaders Louis Meintjes et Gerben Thijssen. Mais notre marque de fabrique est de ne jamais nous laisser abattre. Tous les huit coureurs lutteront chaque jour pour décrocher cette victoire. Mon rôle sera aussi rôle d’encadrer Rune Herregodts et Hugo Page qui disputent leur premier Grand Tour. C’est un rôle que je partage avec Rui Costa et Boy van Poppel. Je me sens très bien mentalement et je suis extrêmement motivé pour faire briller les couleurs de l’équipe ! »
« Après le Tour de France et la Clásica San Sebastián où j’ai démontré de bonnes dispositions, j'ai observé une semaine de repos au Portugal pour entamer la préparation de cette Vuelta. Mon grand objectif est de remporter la première étape de ma carrière sur La Vuelta. Mon désir de courir offensivement, comme je l’ai fait sur le Tour de France, demeure inchangé. Je suis très motivé pour réaliser mon objectif et celui de l’équipe. Avec le Tour dans les jambes et une préparation sereine, je me sens capable de faire de belles choses. »
« Après avoir manqué le Tour de France, je n’étais pas certain de pouvoir me remettre à temps de mes problèmes de santé pour être sur cette Vuelta. C’était une période très difficile mentalement. Heureusement, une amélioration rapide de mon état de santé m’a permis de reprendre l'entraînement cet été. J'ai aussi rapidement réalisé des progrès dans mes performances, je suis allé en Andorre pour renforcer encore l'intensité. Même si cela fait quatre mois que je n'ai pas épinglé un dossard, mon rendement à l’entraînement me donne confiance en mes chances de victoire d’étape. J'ai étudié en détail le parcours de cette Vuelta, j’ai identifié de nombreuses opportunités pour des coureurs de mon profil. Il reste à choisir le bon jour. Ensemble avec mes coéquipiers, nous saisirons chaque opportunité qui se présentera. »
« Ma préparation pour ce Tour d'Espagne s'est parfaitement déroulée. Après un stage en altitude en juillet, j'ai retrouvé le rythme de compétition sur le Tour de Pologne avant de peaufiner les derniers détails au cours d’un autre stage. Je suis vraiment impatient d'y être. La Vuelta est réputée pour les nombreuses opportunités d'échappées. À mon avis, la première chance de survie pour les fuyards pourrait intervenir dès la troisième étape vers Andorre. J'ai identifié plusieurs étapes difficiles où serait intéressant pour moi d'attaquer. J’ai le soutien total de la direction sportive dans mes intentions. Pour les autres étapes, je serai prêt à aider mes coéquipiers. Ce premier Grand Tour sera crucial pour mon développement. Ces trois semaines seront un apprentissage, pas simplement sur le plan physique. J’ai une grande confiance envers mes coéquipiers expérimentés qui sauront me conseiller sur les méthodes de récupération, par exemple. »
« Sur le papier, nous avions le sprinteur le plus rapide du peloton sur cette Vuelta avec Gerben Thijssen. Il représentait de grandes chances de victoire d’étape pour notre équipe. Nous sommes donc très déçus de perdre notre leader juste avant le départ. Comme conséquence, notre stratégie pour les sprints sera légèrement ajustée. Je serai le coureur protégé en cas d'arrivée groupée avec peloton réduit, mais désormais aussi sur les quatre étapes de plat réservées aux purs sprinteurs. Après ma victoire au Tour du Limousin, mon premier succès chez les pros, je suis très impatient de démarrer mon premier Grand Tour. C’est la première fois que je dispute une course de plus d'une semaine. Je suis curieux de savoir comment mon corps va réagir. Ces trois semaines auront un impact positif pour mon avenir. J’ai vécu une préparation parfaite en Pologne et au Limousin, je me sens prêt. »
