Intermarché-Circus-Wanty participera pour la quatrième fois à Milan-Sanremo ce samedi. Fidèle à la tradition, la Primavera présente un parcours qui avoisine les 300 kilomètres, avec ses célèbres ‘Capi’ qui en ont fait sa réputation de course indécise.
La course s’élancera à 10h10 depuis Abbiategrasso, dans la ville métropolitaine milanaise, pour rejoindre la côte ligurienne et rencontrer la première difficulté à mi-parcours, le Passo del Turchino.
Les 50 derniers kilomètres comportent, dans l’ordre : le Capo Mele, le Capo Cervo et le Capo Berta avant le final sur la Cipressa (5,6km à 4,1%) et le Poggio di Sanremo (3,7km à 3,7%). Au sommet de cette ultime difficulté, un peu plus de 5 kilomètres resteront à parcourir pour rallier la Via Roma.
L’an dernier, Biniam Girmay avait obtenu le meilleur résultat de l’équipe Intermarché-Circus-Wanty sur la Primavera, en terminant 12ème de sa première participation, arrivé à seulement onze secondes du vainqueur Matej Mohoric.
Le coureur érythréen de 22 ans emmènera la sélection aux côtés de Lorenzo Rota, également présent dans le final de la dernière édition et 19ème à l’arrivée. Habitué de Milan-Sanremo, Niccolò Bonifazio compte sept participations à son actif dont une cinquième place lors en 2015.
Autre coureur à avoir participé à l’emballage final de la Primavera, Mike Teunissen avait pris la 18ème place en 2019 au service de Wout van Aert, lors de son unique participation à l’épreuve jusqu’à présent. Sven Erik Bystrømparticipera à Milan-Sanremo pour la sixième fois, le quatorzième Monument de sa carrière.
Aimé De Gendt et Loïc Vliegen, qui avaient fait briller les couleurs de l’équipe sur l’édition estivale en 2020, complètent la sélection dirigée par Aike Visbeek, Valerio Piva et Ioannis Tamouridis.
« Ce samedi, je serai au départ de mon deuxième Milan-Sanremo. Je garde une bonne expérience de ma première participation l’an dernier, qui reste à ce jour le seul Monument que j’ai disputé dans ma carrière. J’ai notamment appris à quel point le positionnement est important. Dans le final, vous devez flairer les bon mouvements et savoir quels coureurs suivre pour éviter d’avoir un temps de retard et gaspiller trop d’énergie pour revenir. Il n’y a pas de secret, il faut que la forme physique soit bonne et la prise de risque sera inévitable dans les descentes. Le caractère imprévisible de Milan-San Remo est ce qui rend si difficile la conquête de ce Monument. L’an dernier, la bataille entre favoris s’était décantée dans la Cipressa, bien plus tôt que d’habitude. » « J’attendais avec impatience cette période de l’année avec Milan San-Remo, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, les trois Monuments pour lesquels je me suis intensément préparé. Après avoir levé les bras sur le Tour de Valence début février, je me suis entraîné durant un mois en altitude à Asmara. J’ai ensuite acquis un solide rythme de compétition sur les épreuves italiennes ces deux dernières semaines. Chaque jour, je sentais la forme se bonifier et cela s’est traduit par une quatrième et une troisième places à Tirreno-Adriatico. L’essentiel aussi, c’est d’avoir été épargné par les chutes et autres contretemps. J’ai donc hâte d’y être samedi. Ce sera une belle opportunité pour me rapprocher de mon rêve, qui est de terminer un jour sur le podium de la Primavera. »
Biniam Girmay Tweet
« Notre préparation pour les premiers Monuments de la saison s'est bien déroulée. Le groupe que nous avons mobilisé aborde cette période importante en bonne condition. Au sein de ce groupe, on retrouve des éléments de notre jeune génération qui ont fait l’étalage de leurs qualités et qui ont prouvé qu’ils pouvaient rejoindre nos sélections sur les épreuves les plus prestigieuses. » « Pour Milan-Sanremo, nous avons constitué une équipe qui a les capacités d’amener Biniam Girmay et Lorenzo Rota dans de bonnes dispositions avant le Poggio. Depuis leur top 20 sur l’édition de l’an dernier, ils ont acquis une précieuse expérience et sont beaucoup plus aguerris. Nous aurons l’occasion samedi de mesurer où ils se situent face au gratin du cyclisme. Sur Tirreno, nous avons constaté la montée en puissance de Biniam Girmay, nous avons hâte de voir ce que sa condition pourra nous amener dans les prochaines semaines . » « Chacun sait les difficultés et les moments clés qui nous attendent samedi, mais personne ne peut prédire l’issue de la Primavera. Nous planifierons plusieurs scénarios. Il faudra notamment s’attendre à une bagarre entre favoris qui peut débuter tôt, et les différents écarts au sommet du Poggio décideront du nombre de coureurs en lice pour pour la victoire. Nous ferons tout notre possible pour que Intermarché-Circus-Wanty en fasse partie. »
Aike Visbeek (Performance Manager) Tweet