Ce mercredi 4 septembre, la dix-septième étape de La Vuelta faisait office d’ultime opportunité pour les sprinteurs de se départager avant de rallier Madrid dimanche, et après une semaine particulièrement éprouvante dans les hauteurs.
Sous une pluie battante qui s’est emparée de la Cantabrie, le peloton a pourchassé les échappés jusque dans le final dans les rues de Santander. Au terme des 141 kilomètres, Vito Braet a décroché la troisième place, seulement devancé par le maillot vert Kaden Groves et Pavel Bittner.
Âgé de 23 ans, le Belge dispute son premier Grand Tour à l’occasion de cette Vuelta. Il offre ainsi le premier podium à l’équipe Intermarché-Wanty sur cette édition, après les accessits de Arne Marit (4e, 8e), Lorenzo Rota (7e) et Louis Meintjes (9e) lors des deux premières semaines.
Vito Braet: « Je ne suis pas adepte des courses sous la pluie, mais apparemment, je suis plus performant quand il pleut. En tout cas, je préfère ces conditions à la chaleur que nous avons connue la première semaine. Arne Marit et moi avons bien survécu à la dernière montée, mais à cause de la pluie, une scission du peloton s’est opérée dans la longue descente technique. J’étais dans le premier peloton, qui était lancé à vive allure à la poursuite des échappées. Impossible pour le groupe avec Arne de revenir, je n’avais rien d’autre à faire que de tenter ma chance. En raison de ce rythme élevé dans les 40 derniers kilomètres, je suis resté à l’arrière du groupe pratiquement tout le temps pour éviter de gaspiller des forces dans le vent. Dans les derniers kilomètres, j’ai décidé de suivre les coureurs avec les meilleurs trains, ainsi j’étais dans un bon sillage dans la dernière ligne droite. La troisième place est le meilleur résultat possible dans ce sprint, je pense. Obtenir un podium sur la Vuelta, c’est spécial. J’en suis très fier. »