Au sortir de la première journée de repos, l’équipe Intermarché-Circus-Wanty a entamé tambour battant la deuxième semaine du Tour de France qui s’ouvrait ce mardi par une dixième étape dite de transition, avec 180 kilomètres entre Vulcania et Issoire.
Immédiatement après le départ, les hommes de Jean-François Bourlart on décanté la course par l’intermédiaire de son leader du classement général Louis Meintjes, qui profitait des pentes du Col de la Morena pour s’extirper du peloton, rejoint notamment par Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard.
Après deux heures de course poursuite sous une chaleur étouffante, la bonne échappée s’est détachée peu avant le Col de la Croix Saint-Robert, à 115 kilomètres du terme. L’Allemand Georg Zimmermann faisait parti d’un groupe de tête de 14 coureurs, qui a bénéficié d’une avance maximale de 3 minutes, suffisante pour se disputer la victoire d’étape.
Georg Zimmermann n’a rien lâché malgré l’offensive de Krists Neilands (Israel) dans la dernière ascension du jour, le Côte de la Chapelle-Marcousse, dont le sommet était situé à environ 20 kilomètres de l’arrivée. Au prix d’une longue poursuite dans la descente et sur le plat, le groupe de chasse où figurait Zimmermann est revenu sur Neilands à 3 kilomètres de l’arrivée.
Portant une attaque tranchante sous la flamme rouge, Zimmermann s’est isolé avec Pello Bilbao pour jouer la victoire à Issoire. Finalement deuxième sur la ligne, l’Allemand obtient le premier podium de sa carrière sur un Grand Tour et le deuxième pour Intermarché-Circus-Wanty sur cette édition du Tour. Au général, Louis Meintjes reste douzième.
« Je m’étais retrouvé dans une situation similaire sur le Dauphiné, où j’avais pris le dessus sur un sprint à deux. Il y a bien sûr une part de déception à terminer deuxième, mais j’avais les jambes pour gagner donc je peux être optimiste. J’ai sans doute commis une erreur dans le choix du braquet pour entamer le sprint. Les jambes ont mis un court instant pour prendre de la vitesse, tandis que Bilbao créait un léger écart. Je suis parvenu à recoller vers la fin mais c’était trop tard. Je me souviens m’être confronté à Bilbao sur le Tour d’Allemagne l’an dernier sur un sprint plat à Stuttgart. J’avais l’intention de le pousser à se découvrir le plus possible, dans l’espoir qu’il pense au classement général plus qu’à la victoire d’étape. Au final, il avait un meilleur punch. »
Georg Zimmermann Tweet