La douzième étape du Tour de France offrait une journée de transition de 150 kilomètres, partant de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme) en direction de Nîmes (Occitanie). La dernière fois que le Tour avait fait escale dans la commune nîmoise, Andrea Pasqualon avait pris la dixième place d’un sprint massif en 2019. Ce jeudi, c’était un final similaire qui attendait le peloton de cette 108ème édition, avec un passage par la route d’Uzès (3.9 km à 3,2%), difficulté située à 15 kilomètres de l’arrivée.
Très rapidement après le départ, les choses se sont emballées alors que le peloton entrait à peine en Ardèche, dans les rues de Bourg-Saint-Andéol exposées au vent, après 5 kilomètres de course. Des coups de bordure ont en effet scindé le peloton en plusieurs groupes. Mais le calme est cependant vite revenu, au moment où l’échappée du jour de 13 hommes s’est constituée.
Les fuyards, qui ont pu disposer de 15 minutes d’avance sur le peloton, allaient donc se disputer la victoire. Les premières attaques ont débuté à 40 kilomètres de l’arrivée, et à l’issue d’un peu de plus de trois heures, Nils Politt (Bora) a triomphé en solitaire. Tous les coureurs de l’équipe Intermarché-Wanty-Gobert ont rallié l’arrivée sans encombre, au sein du peloton.
Nous avions discuté avant l’étape, sachant qu’il y avait des risques de bordures aujourd’hui, sur le besoin de protéger Louis Meintjes des pièges du vent. C’est pourquoi nos hommes, à l’exception de Danny van Poppel, l’accompagnaient en début de course lorsque le peloton s’est scindé. Danny était très bien placé en tête de peloton, et il avait pour mission de suivre Mark Cavendish, c’est pourquoi il n’a pas participé à l’initiative des 13 coureurs. Il faudra s’attendre à une étape similaire demain, vers Carcassonne. De nouveau la vigilance sera de mise pour éviter de se faire piéger, et je m'attends à ce que nos hommes soient dans les mouvements de course.
Hilaire Van der Schueren Tweet