Ce mardi, Rein Taaramäe s’est classé troisième au sommet de l’Etna à l’issue de la première arrivée au sommet du Tour d’Italie, également la première de cette 105ème édition sur le sol italien.
L’Estonien avait flairé le bon coup en intégrant l’échappée matinale de 14 coureurs, qui a rapidement bénéficié d’une avance de 10 minutes et avait ainsi de bonnes chances de se disputer la victoire.
Arrivés au pied de l’ascension finale (23.3 km à 5,9%) avec plus de 5 minutes, les hommes de tête ont déclenché les hostilités dès les premières pentes, notamment sur l’impulsion de Taaramäe, faisant diminuer le groupe de moitié.
Bien que distancé par quatre concurrents, Taaramäe a poursuivi son effort à son rythme et franchi la ligne en troisième position. Derrière, Domenico Pozzovivo et Jan Hirt ont longtemps accompagné les meilleurs dans le peloton et sont arrivés respectivement 24ème et 26ème.
À l’issue de cette première étape de montagne, Taaramäe occupe la troisième place du général, Pozzovivo est 20ème et Jan Hirt 24ème. Demain sera la dernière journée en Sicile, avec une étape favorable aux sprinteurs mais une ascension de près de 20 kilomètres (4%) figure en première moitié de parcours.
« Je suis venu bien préparé pour ce Giro d'Italia et cette étape était une occasion idéale pour s'échapper. Je rêvais de répéter mon exploit de la Vuelta, avec cette troisième place je n’en étais pas loin. C'est grâce à mon expérience que j'ai terminé sur le podium aujourd'hui, car mon corps n'a pas voulu coopérer. Je ne me sentais pas bien, j'ai eu un moment difficile quand López et Kämna ont accéléré. Mais je savais qu’il était possible de retrouver un second souffle dans une si longue ascension, c’est pourquoi je n'ai pas paniqué. Tandis que les autres coureurs de l’échappée se rendaient les coups, j'ai pu maintenir mon propre rythme jusqu'au sommet. J'ai donné le meilleur de moi-même dans l'espoir que les deux leaders se regardent, mais ils ont continué à coopérer jusqu'au bout. » « Sur chacune des étapes, il y aura des opportunités pour notre équipe. J’aborde mon seizième Grand Tour au jour le jour. Ainsi, dans la première étape j'ai mené le peloton dans l’optique de préparer l’arrivée explosive pour Biniam Girmay et aujourd'hui j'ai été le premier coureur de l'équipe à attaquer. J’ai foi en la stratégie de nos directeurs sportifs Valerio Piva et Steven De Neef, qui veilleront à ce que je sois en soutien de mes coéquipiers ou à la recherche d'une victoire d'étape jusque dans la difficile troisième semaine ! »
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