Ce samedi, les couleurs d’Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux ont brillées à la Clasica San Sebastian (1.WT, 31/07). Les hommes sous la direction de Valerio Piva ont choisi de rester au chaud au peloton en début d’étape, avant de se montrer collectivement à l’avant au pied du Jaizkibel (7,9km à 5,5%). Le peloton a accéléré et réduit l’écart avec les seize hommes de tête, qui se sont détachés après une longue bataille en début de course. Jan Bakelants et Odd Eiking ont tenté de joindre les derniers rescapés, mais c’était finalement un peloton réduit qui a vu apparaître dans le brouillard Romo, le dernier survivant de l’échappée matinale, dans les premières pentes de Erlaitz (3,9km à 10,6%).
C’est alors que Simon Carr a pris la tête de la course, poursuivi par Lorenzo Rota et trois autres. Les chasseurs ont réussi à joindre le leader à 20 kilomètres de l’arrivée, mais devaient également essayer de garder le peloton distancé lors de l’ascension du Murgil (2,1km à 10%). Tandis que les cinq hommes se préparaient à disputer la victoire, le danger à frappé dans la descente. Mikkel Honoré a percuté le trottoir, Rota n’a pas su l’éviter. L’Italien a su poursuivre sa course, mais a du se contenter de la 4e place à 30 secondes du vainqueur Neilson Powless. Odd Christian Eiking s’est classé 7e et offre Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux un double top 10 lors de sa première participation à la Donostia Klasikoa.
Je ne sais pas quel sentiment domine. L'équipe était forte et a bien travaillé. Nous sommes très heureux des résultats, mais nous nous réalisons qu'un podium était possible avec un peu plus de chance. Evidemment, nous savons que la malchance fait partie de notre sport. J'étais très confiant aujourd'hui. Il y avait une bonne entente dans le groupe de tête, je n'ai pas perdu beaucoup de temps dans la dernière côte et j'ai attaqué deux fois dans la descente. Nous sommes arrivés à pleine vitesse dans ce virage dangereux, et je n'ai pas su éviter la chute du coureur qui me devançait. Je passerai à l'hôpital pour un examen de mon bras, mais je ne m'attends pas à un problème et j'estime que je me rétablirai vite. Je tournerai mon attention vers le Tour de Pologne, où nous repartirons à l'attaque avec une équipe forte. Après, je m'octroie une période de repos afin d'être prêt pour les classiques italiennes en fin de saison.
Lorenzo Rota Tweet
Les emotions traversent mon corps, parce que nous venons de rater une belle opportunité de terminer sur un podium World Tour. Lorenzo est un homme rapide et possédait les capacités de battre ses compagnons d'échappée au sprint.Après ses crampes dans la dernière côte il s'est assez vite retrouvé à l'avant. Je lui avais conseillé d'essayer dans la descente comme il est un bon descendeur. Peut-être que cet esprit agressif lui a coûté le podium. Lorenzo est un coureur avec peu de confiance en lui, on insiste donc souvent à ses capacités. Début de saison, j'avais immédiatement découvert son talent. Nous l'avons donc aligné au Giro et au Tour pour lui offrir l'opportunité de se renforcer. Il est sorti du Tour de France en bonne forme et aujourd'hui il a confirmé son talent. Je suis convaincu qu'il gagnera une belle course. Ce n'est qu'une question de temps! Je n'ai que du positif à dire sur toute l'équipe. Odd Eiking a suivi les meilleurs dans le peloton et s'est octroyé d'une belle 7e place. J'ai hâte de découvrir ce dont il est capable à l'Arctic Race of Norway avec ces jambes et cette motivation. Bakelants est en forme après le Tour, mais il lui manquait un peu pour suivre le premier groupe. Simone Petilli a fait un excellent travail pour l'équipe, comme Quinten Hermans qui souffrait au dos. Aussi, il était clair que la forme de Jonas Koch et de Kévin Van Melsen est croissante. Nos coureurs ont parfaitement interprété la course et ont été récompensés par de très bons résultats!
Valerio Piva (Sports Director) Tweet