« J’ai vécu une journée forte en émotions, j’étais fier de représenter l’équipe à l’avant pour commencer le Tour. Après deux années d’absence, j’avais des frissons de courir devant un tel public. Avec une avance maximale de deux minutes, les espoirs d’une victoire d’étape étaient exclus. Il fallait profiter et montrer nos intentions dès le premier jour. Nous voulons être offensifs sur ce Tour. »
« J’ai tenté ma chance pour le maillot de la montagne en sprintant pour 5 points au sommet de la côte de Vivero. J’ai eu une légère hésitation car l’arche du sprint était située dans un virage. Il n’y avait plus la place pour dépasser Powless. C’est dommage de manquer le maillot de si peu car j’avais les jambes. Mais je retire le positif de cette journée, c’est la première étape et les sensations sont excellentes. Je suis resté longtemps avec Louis Meintjes pour l’aider à accompagner les favoris le plus loin possible. »
« Nous pensions qu'il était important de prendre un bon départ dans ce Tour de France et que cette première étape constituait une belle opportunité. Notre groupe était attentif dès le départ, la preuve avec Lilian Calmejane qui a intégré l'échappée. Malheureusement, le groupe de tête n'a pas eu beaucoup de champ libre. Par après, nous voulions gravir les dernières difficultés avec le plus de main d’œuvre possible en soutien de Biniam Girmay, Louis Meintjes et Georg Zimmermann. C’est bien sûr dommage que Georg manque de quelques mètres le maillot à pois, mais je retiens surtout que nous étions bien dans la course et que tout le groupe a couru activement. Tous les coureurs sont arrivés sans encombre et Louis Meintjes a su limiter la perte de temps dans ce final explosif. »
