« J’avais identifié cette étape car le Mortirolo a signification particulière pour moi. En 2019, j’avais pris la deuxième place de l’étape reine qui est également passée par Aprica et le Mortirolo. Je voulais réitérer une performance similaire, et cela s’annonçait bien puisque je suis parvenu à intégrer l’échappée en anticipant. En revanche, tout ne s’est pas déroulé sans encombre. Tout d’abord, la mauvaise coopération au sein du groupe de tête m’a contraint de combler l’écart dans le Mortirolo. J’étais à nouveau en tête et mon intention était d’attaquer dans la partie la plus raide de la montée finale de Santa Cristina. Mais entre-temps, Lennard Kämna avait creusé un écart important au pied de la montée. En fin de compte, ma décision d’attaquer dans les plus forts pourcentages s'est avérée être la bonne. Je suis allé puiser très loin dans mes ressources, dans la montée comme dans la descente. Je ressentais de la douleur partout, mais je voulais tellement gagner cette étape, je me suis battu jusqu'au bout et j’ai gagné ! Remporter une étape du Tour d'Italie était le but ultime de ma carrière jusqu'à aujourd'hui... Mais maintenant que je suis sur le podium, je suis convaincu qu’il me reste de beaux moments à vivre ! »
Jan Hirt Tweet