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Giro d'Italia

Jan Hirt remporte l’étape de Mortirolo

Le Giro de l’équipe Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux s’est davantage embelli ce mardi, grâce à la victoire de Jan Hirt sur la seizième étape qui reliait Salo à Aprica, exactement une semaine après celle de Biniam Girmay à Jesi. Cumulant plus de 5000 mètres de dénivelé, c’était l’une des étapes phares de cette 105ème édition, puisque les coureurs devaient notamment gravir le Passo del Mortirolo, l’un des cols mythiques de l’épreuve . Accompagné de Lorenzo Rota, le vainqueur du Tour d’Oman avait intégré un groupe de tête de 22 coureurs, qui a longtemps bataillé face au peloton pour prendre ses distances. Leur avance s’est creusée notamment sous l’impulsion de Lorenzo Rota dans la descente du Goletto di Cadino, faisant grimper l’écart à quatre minutes. Situé à mi-parcours de cette étape de 202 kilomètres, le Passo del Mortirolo a provoqué une importante sélection dans le groupe de tête. Tandis que Jan Hirt franchissait le sommet avec six autres coureurs, Rein Taaramäe et Domenico Pozzovivo maintenaient leur place dans le groupe maillot rose lui aussi réduit à sa plus simple expression. Les sept leaders ont préservé une avance suffisante sur les favoris pour s’expliquer dans la montée finale de Valico di Santa Cristina (12,7 km à 8,1%) dans le but de remporter l’étape. Dans les pourcentages les plus raides, Hirt s’est défait de ses concurrents un à un pour franchir le sommet seul en tête, avec une avance de 15 secondes sur le premier poursuivant. Dans la descente de 8 kilomètres sur des routes détrempées, le Tchèque de 31 ans a habilement manœuvré pour rallier l’arrivée en vainqueur, et offrir à la World Team le neuvième succès de la saison. Grâce à sa victoire d’étape, la première de sa carrière sur un Grand Tour, il se hisse à la neuvième place du classement général. Malgré une chute dans la descente du Mortirolo, Domenico Pozzovivo s’est vaillamment battu et se maintient à la sixième place du classement général.

« J’avais identifié cette étape car le Mortirolo a signification particulière pour moi. En 2019, j’avais pris la deuxième place de l’étape reine qui est également passée par Aprica et le Mortirolo. Je voulais réitérer une performance similaire, et cela s’annonçait bien puisque je suis parvenu à intégrer l’échappée en anticipant. En revanche, tout ne s’est pas déroulé sans encombre. Tout d’abord, la mauvaise coopération au sein du groupe de tête m’a contraint de combler l’écart dans le Mortirolo. J’étais à nouveau en tête et mon intention était d’attaquer dans la partie la plus raide de la montée finale de Santa Cristina. Mais entre-temps, Lennard Kämna avait creusé un écart important au pied de la montée. En fin de compte, ma décision d’attaquer dans les plus forts pourcentages s'est avérée être la bonne. Je suis allé puiser très loin dans mes ressources, dans la montée comme dans la descente. Je ressentais de la douleur partout, mais je voulais tellement gagner cette étape, je me suis battu jusqu'au bout et j’ai gagné ! Remporter une étape du Tour d'Italie était le but ultime de ma carrière jusqu'à aujourd'hui... Mais maintenant que je suis sur le podium, je suis convaincu qu’il me reste de beaux moments à vivre ! »

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