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Giro d'Italia

V. Piva : « Une équipe pour gagner, quel que soit le terrain »

Ce vendredi, Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux se présentera au départ du deuxième Tour d’Italie (2.UWT) de son histoire. La 105ème édition du Giro s’élancera cette année depuis Budapest (Hongrie), passera trois jours dans le pays des eaux, avant de rejoindre la Botte le quatrième jour. En 2021, Intermarché-Wanty-Gobert Matériaux avait marqué l’épreuve de son empreinte en remportant une victoire d’étape mémorable par l’intermédiaire de Taco van der Hoorn à Canale, le premier succès de l’équipe sur un Grand Tour. Omniprésente tout au long de la course, la World Team belge avait décroché neuf top 10 avec cinq coureurs différents. Les organisateurs ont, pour cette édition 2022, articulé le parcours en sept étapes de plaines, six de moyenne montagne et six autres de haute montagne, ainsi que deux exercices chronométrés lors du deuxième et du dernier jour. Le premier maillot rose sera décerné à Visegrád, au bout d’une ascension de 5 kilomètres à 4,2% de moyenne. Après un contre-la-montre individuel de 9 kilomètres et une étape plate, le peloton rejoindra Italie en passant d’abord deux jours en Sicile. L’ascension de l’Etna, l’une des sept arrivées au sommet de cette édition, les attend lors de ce séjour sur l’île. Chacun des deux jours de repos est précédé par une difficile étape de montagne, menant respectivement au sommet du Blockhaus (9ème étape) dans les Apennins et vers Cogne (15ème) dans le massif des Alpes. Cette dernière fait office d’un avant-goût de ce qui attend le peloton au cours d’une troisième semaine des plus exigeantes. Le célèbre Passo del Mortirolo figure à mi-parcours de la seizième étape, tandis que les les 2000 mètres seront franchis l’avant-dernier jour au Passo Pordoi et l’arrivée au Passo Fedaia. Le Tour d’Italie se clôture cette année par un contre-la-montre individuel de 17 kilomètres dans les rues de Verone. Pour la seizième fois de sa carrière, Domenico Pozzovivo sera au départ de son Tour national. Vainqueur d’étape à Lago Laceno (2012), il a terminé six fois dans les dix premiers du classement final, dont deux cinquièmes places (2014 & 2018). Symbole de longévité, le grimpeur a terminé dans le top dix des étapes les plus difficiles pas moins de 40 fois.
L’autre vainqueur d’étape sur le Giro qui figure dans la sélection est Rein Taaramäe, grâce à un numéro sur les hauteurs de Sant’Anna di Vinadio en 2016. Devenu le premier coureur de l’équipe à porter le maillot de leader d’un Grand Tour sur la dernière Vuelta, il avait un temps rêvé du maillot rose l’an dernier lors de son échappée sur la 4ème étape, qu’il avait terminé en 9ème position.
Le Tchèque Jan Hirt, comme Taaramäe, participera au Giro pour la deuxième année d’affilée. Le vainqueur du Tour d’Oman figurait parmi les meilleurs grimpeurs en troisième semaine l’an dernier, obtenant une 14ème place à Alpe di Mera et une onzième à Alpe Motta. Douzième de l’édition 2017, Hirt avait terminé deuxième de l’étape menant à Ponte di Legno en 2019, qui empruntait le Passo del Mortirolo. Si les trois grimpeurs cumulent 44 participations à des Grands Tours, il s’agira d’une première pour Biniam Girmay (22 ans) et Barnabás Peák (23 ans). L’Érythréen de 22 ans, premier coureur africain à remporter une épreuve majeure lors de Gand-Wevelgem, entamera son premier Grand Tour à Budapest, ville natale de son coéquipier et poisson-pilote Peák. Le Belge Aimé De Gendt, qui a découvert les routes du Tour avec la World Team en 2019, fera ses débuts sur le Giro. Son compatriote Loïc Vliegen, auteur de deux podiums cette saison, y participera pour la deuxième fois. Le Lombard Lorenzo Rota, qui traversera ses routes natales, entamera son quatrième Giro. Ces sept coureurs évolueront sous la direction de Steven De Neef et Valerio Piva.

« Lors de notre premier Tour d'Italie la saison dernière, nous avons connu le succès grâce au style de course offensif qui nous caractérise. Pour les trois prochaines semaines, notre intention est de conserver cette identité. C’est pourquoi nous avons composé une équipe équilibrée, qui nous permettra de jouer la victoire quel que soit le terrain. » « Cette édition présente un dénivelé positif particulièrement élevé, notamment au point fort de la dernière semaine. Nous ferons évoluer nos ambitions de classement général au jour le jour. Selon moi, les meilleurs grimpeurs figureront automatiquement dans le haut du tableau une fois arrivés en troisième semaine. Domenico Pozzovivo a les moyens d’être l'un d'entre eux, soutenu par Jan Hirt et Rein Taaramäe. » « Ensemble, nos grimpeurs cumulent énormément d’expérience sur les Grands Tours et à cet égard, ils pourront jouer un rôle majeur auprès de Biniam Girmay et Barnabás Peák, qui ont tous deux coché la première semaine en rouge dans leur agenda. Dès les premiers jours en Hongrie, plusieurs belles opportunités attendent notre Érythréen de 22 ans, déterminé à faire briller nos couleurs dans les étapes plates et vallonnées au même titre que Aimé De Gendt, Lorenzo Rota et Loïc Vliegen. »

« Au départ du seizième Tour d'Italie de ma carrière, mon grand objectif sera de finir parmi les dix premiers du classement général. C’est le défi que je me suis fixé depuis mon accident en 2019, alors que les médecins mettaient en doute ma capacité à poursuivre la pratique du cyclisme. Cette année, il n’y a pas un coureur qui se dégage comme le grand favori, les prétendants seront donc nombreux et la course sera ouverte. Ce qui différencie cette édition des précédentes est sans doute la difficulté de la première semaine, plus élevée qu’à l’accoutumée. » « De toutes les étapes, la septième en direction de Potenza m'est la plus familière car elle traverse ma région. J'ai reconnu également celle du lendemain qui mène vers Naples, tout comme l'ascension de l'Etna. J’ai bravé la neige et le verglas pour aller reconnaître la dix-septième étape vers Lavarone, à l’occasion de mon stage en altitude à la station de ski voisine de Val Senales. Ce type de préparation m'avait conduit à de bons résultats par le passé, j'envisage donc les trois prochaines semaines avec confiance ! »

« Enfant, je regardais le Tour d'Italie à la télévision avec mes amis. Je sortais faire du vélo avec le rêve d'un jour pouvoir participer à un Grand Tour, et ce vendredi ce rêve d’enfant sera réalité. Mes performances depuis le début de saison, qui je dois l’avouer ont dépassé mes attentes, me permettent de prendre le départ à Budapest avec de l’ambition. Avec l’équipe, nous nous sommes fixés comme objectif de décrocher une victoire d’étape. Si j’ai la chance d’y parvenir, je deviendrais le premier Africain noir à remporter une étape dans un Grand Tour. Au même titre que ma médaille d’argent aux Mondiaux Espoirs et ma victoire à Gand-Wevelgem, cela signifierait beaucoup pour mon pays, pour le continent africain et le cyclisme en général. »

« Je reviens d’un stage de plusieurs semaines sur l’île de Tenerife, où j’ai eu la chance de profiter d’excellentes conditions météorologiques. La préparation a donc été bonne. Mon rôle sur ce Giro sera d’aider du mieux possible Biniam Girmay lors des étapes où il a ses chances, et pourquoi pas choisir une étape sur laquelle je pourrai jouer ma carte. Comme sur ce Giro, j’ai été compagnon de chambre de Bini de nombreuses fois et on se comprend bien. Je suis fasciné de la manière avec laquelle il parvient à gérer la pression et comment il aborde les choses sereinement. Comme il s’agit de son premier Grand Tour, je compte lui prodiguer mes conseils grâce à l’expérience que j’ai moi-même acquise par le passé. »

« C’est avec beaucoup de joie et de fierté que je vais faire mes débuts dans un Grand Tour, à quelques kilomètres de chez moi et au sein d’un formidable groupe de coureurs et membres du staff ! La présentation des équipes à la place des Héros était une expérience inoubliable, en présence de ma famille et de mes amis. Lors de la reconnaissance de l’étape d’ouverture, j’ai vu que les supporters avaient peint mon nom dans la montée finale, ce qui me procure une motivation énorme. » « Cette montée finale à Visegrád est assez roulante, je m'attends à un final rapide où groupe conséquent devrait se disputer la victoire. Le contre-la-montre du lendemain me motive tout autant, car je pourrai m’exprimer dans ma discipline favorite sur des routes que je connais par cœur. Le final de la troisième étape le long du lac Balaton offrira certainement une arrivée spectaculaire sur le sol hongrois. Ma préparation s'est bien passée, je me sens prêt à épauler Biniam Girmay du mieux possible pour les trois prochaines semaines ! »

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